Si Beale Street pouvait parler
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Réalisateur : |
Barry JENKINS | ||
Acteurs : |
KiKi Layne, Stephan James, Regina King, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 59 | |||
Date de sortie : |
30/01/2019 | |||
Titre original : |
If Beale Street Could Talk | |||
Note "critique" : |
2,50 | |||
Classement 2019 |
4 / 88 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Harlem, dans les années 70. Tish et Fonny s'aiment depuis toujours et envisagent de se marier. Alors qu'ils s'apprêtent à avoir un enfant, le jeune homme, victime d'une erreur judiciaire, est arrêté et incarcéré. Avec l'aide de sa famille, Tish s'engage dans un combat acharné pour prouver l'innocence de Fonny et le faire libérer… .O. |
Xavier |
.O. L'histoire d'amour entre les deux personnages principaux qui se heurte au combat du pot de terre contre le pot de fer m'a rappelé par certains aspects celle du très beau "Loving", qui avait pris la 3e place de mon classement 2017. Ils sont jeunes, ils s'aiment et elle a une famille quasiment parfaite... tout pour lancer une vie de conte de fées ? Réveillez vous, nous sommes aux USA en 2018, ou même un peu avant puisque j'ai découvert que le film était l'adaptation d'un livre qui a un peu plus de 20 ans. Alors qu'ils rêvent du meilleur, les éléments seront contraires et feront tout pour leur barrer le chemin du bonheur. La famille du jeune homme, la police américaine qui ne supporte pas la remise en cause et même une jeune femme qui n'a rien à voir avec l'histoire mais qui a besoin de trouver une raison à ses malheurs. Le film montre ce combat qui semble perdu d'avance entre ces jeunes afro-américains et la société américaine qui sous couvert de méritocratie, de mise en avant des "self made made", juge avant même de connaître et met dans des cases ses habitants. Il émane de ces images une douceur qui contraste avec le propos et le scénario ne semble pas dénoncer l'erreur magistrale qui lance cette machinerie implacable, il semble simplement énoncer les faits et montrer pourquoi certains se résignent ou se révoltent avec violence quand toute discussion censée semble impossible. Je regrette simplement que la police soit montrée sous un visage unique et inique, le seul qui est caricatural... enfin, presque puisque l'on sait que dans ce pays où cette dernière a tous les droits, la situation évoquée est loin d'être improbable. Il n'empêche, "The Hate U Give" sorti sur les écrans quasiment au même moment m'a paru plus nuancé, peut-être moins poétique et plus prosaïque ce qui fait que j'ai davantage apprécié ce second film. Je me demande après-coup si je n'aurais pas mis @@@ à ce film si je n'avais pas vu dans le même week-end les deux mais cette injustice (une de plus ? aie !) sera peut-être réparée au moment de faire mon classement de fin d'année, le casting aux petits oignons, le rythme du film et son propos m'ayant tout de même touché (mais aurai-je pour autant envie de le revoir, critère imparable pour savoir si je mets 3@ ? J'ai un doute...). Aller, ne tergiverse pas : si vous avez l'occasion de voir ce film, je vous le recommande ;-) |
Première : ¤ ¤ |
Studio / Ciné Live :
??? |
.O. Jenkins a un sens infini du romanesque et on pardonne quelques scories (un personnage de flic au-delà du caricatural...) pour saluer cette réussite. .O. |
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